Suite aux évènements ayant eu lieu du 11 au 16 septembre 2013 dans la commune de Guidel, je vous adresse ce courrier afin de vous communiquer mes plus sincères excuses. Cette démarche m'a été dictée à la fois par ma conscience et ma morale, et en aucun cas comme le veulent certains bruits de couloir par un ordre de justice rendu au 28 septembre me menaçant d'internement forcé et définitif à l'hôpital psychiatrique de Charcot. Je vous prie de ne pas prêter attention à ces ragots, surtout à ceux émis par maitre Julien Guillemot, procureur général de la République. Il est évident qu'il ne sait pas de quoi il parle.
Avant toute chose, il convient que j'explique quel était l'objectif de l'étude sociologique que j'ai mené dans votre charmante petite ville, pour ceux d'entre vous qui l'ignorent encore où n'en connaissent que la version déformée par la cabale anti-intellectualiste qui s'est opposée à moi et à mon expérimentation. J'en profite pour dire que je n'apprécie pas le terme de "folie meurtrière" que certains ont employé pour qualifier ladite étude, guère plus celui de "monstrueux bordel", termes que je juge politiquement incorrects. J'ose croire en effet que même les études scientifiques ont leur sensibilité. De la même façon, j'avoue avoir été choqué par l'emploi à mon endroit de qualificatifs tels que "salopard" ou "psychopathe". Est-il encore besoin de rappeler que la sociopathie et la psychopathie sont deux conditions très différentes ? En outre, le terme de psychopathe est impropre, et peut être considéré comme injurieux. Je lui préférerais l'expression "personne ayant une interprétation différente du contrat social". Mais peu importe.
Avec un si joli littoral, on aurait pu croire que plus de gens auraient pensé à fuir par la voie des mers. Maiiiis non. |
Mon objectif, pour en revenir au sujet, était tout ce qu'il y a de plus altruiste. J'oserais même dire tout ce qu'il y a de plus humanitaire : il s'agissait de tester la capacité de la petite ville de Guidel à résister à une invasion de zombies. Il m'est apparu en effet à la suite de plusieurs courriers échangés avec monsieur le maire, son adjoint, ainsi qu'avec le commissaire de police local et le chef des pompiers, qu'aucun responsable de votre ville ne semblait faire grand cas de la possibilité d'une attaque de zombies. En fait, trois des personnes sus-mentionnées se sont ouvertement moqué de moi et la quatrième m'a demandé si j'étais certain de bien prendre mes médicaments tous les jours.
Comme l'a dit un très grand monsieur dont le nom m'échappe -et dont j'écorche sans doute les paroles, la faute à ma mémoire défaillante et au fait que dans le fond j'en ai pas grand-chose à foutre-, "on reconnait un génie au fait que les imbéciles se conjurent contre lui". Les imbéciles sus-cités s'étant ligués contre moi, j'en conclus tout naturellement que j'avais parfaitement raison.
C'est donc suite à cette déduction de pure logique que je lançais mon étude le 3 septembre. On m'a demandé pourquoi j'ai choisi la petite ville littorale de Guidel (Morbihan, Bretagne), ou pour reprendre l'expression qui fut employée, pourquoi je n'ai pas décidé "d'aller foutre mon bordel ailleurs, au fond d'un précipice par exemple". Tout d'abord, je m'étonne d'avoir à expliquer qu'un précipice est un cadre qui ne se prêterait absolument pas à ce genre d'étude. Ensuite, plusieurs facteurs se sont avérés déterminants dans mon choix final : premièrement, le fait que Guidel est une ville de petite taille (10.359 habitants) et dont la densité de population était dans la moyenne française, ce qui en faisait donc un sujet de test presque idéal, ne serait-ce que parce que ça ne ferait pas une grande différence si jamais elle venait à être rasée par l'armée dans le cas -peu probable- où l'étude tournerait mal. Mais, ce qui est plus important, je me foutais pas mal de sa population, évitant ainsi un possible biais de ma part. Très important, ça, le double aveugle.
L'expérience fut donc lancée au matin du mercredi 11 septembre, à l'occasion de rien de spécial, puisque comme chacun sait, il ne se passe jamais rien d'important au mois de septembre. Je tiens à remercier plusieurs personnes qui ont contribué -certes bien involontairement- au bon déroulement de l'expérimentation. En premier lieu, les services de diffusion de messages d'urgences de la municipalité locale, dont la sécurité informatique nullissime m'a permis de remplacer leur musique d'ascenseur sans intérêt par un faux flash d'information relatant une attaque de morts-vivant sur tout le territoire français. On me dira sûrement que le piratage est un crime, ce à quoi je répondrais que ce n'est pas du piratage de se connecter à un compte dont le mot de passe est "motdepasse". Mais c'est un autre débat.
En deuxième lieu, je voudrais remercier les nombreux pochtrons que j'ai ramassé dans divers caniveaux cette même matinée afin de les déguiser en zombies avant de les relâcher en plein centre-ville. Les tâches de vinasse et de vomi sur leur visage et leurs vêtements, combinés à leur air hagard, leur démarche de manchot empereur rongé du bulbe et surtout leurs grognements donnèrent vraiment un air authentique à leur déguisement. En revanche, je m'excuse de ne pouvoir être en mesure de leur donner la bouteille de rouge que j'avais promis à chacun, et ce pour la bonne raison que les dépouilles de la plupart d'entre eux n'ont toujours pas été retrouvées. Pas de sépulture, pas de biture.
L'expérience fut interrompue le 16 septembre (un lundi, comme par hasard !), soit 358 jours avant la fin prévue initialement, par l'intervention très inopportune de la brigade de gendarmerie mobile menée par la capitaine Georgette Petitjean. Je passerais volontiers sur les évènements de ce jour, y compris ma fuite désespérée -et vaine- face aux forces de l'oppression étatique, pour passer directement à la partie que, j'en suis sûr, vous attendez tous avec impatience : les résultats de l'étude. Eh bien, je n'irais pas par quatre chemins : je suis profondément déçu de voir que la population guidéloise n'est tout simplement pas préparée à une attaque de zombies. Je suis aussi choqué et surpris que vous.
Dans l'ensemble, les différents comportements des sujets de l'étude peuvent être regroupés en quatre grandes catégories que je vais explorer céans.
La première catégorie est celle que j'appellerais la catégorie des briscards, parce que c'est pas tous les jours que j'ai l'occasion d'utiliser ce mot. Cette catégorie (composée d'environ 2 % de l'ensemble des sujets de test) inclut les personnes qui surent le mieux faire face au danger, sans nul doute grâce leur expérience due au visionnage de films de zombies. A moins qu'ils ne soient simplement cinglés, mais ça m'étonnerait. Les membres de ce groupe se montrèrent les seuls aptes à affronter la menace, grâce aux armes qu'ils parvinrent à se procurer et aux abris de fortune qu'ils fabriquèrent.
Je pense notamment au brave Clotaire M. qui se servit de sa vieille mitrailleuse AAT-52, relique de la guerre d'Algérie, pour réaliser un carton époustouflant dans son quartier. "J'ai toujours rêvé de faire ça, m'a-t-il confié alors que nous nous trouvions tous les deux menottés sur un banc du commissariat. J'ai toujours été intimement convaincu que ma bibiche était aussi efficace contre mes voisins que contre les bougnoules !". Alors bien sûr, des mauvaises langues telles que le capitaine Petitjean argueront que ce courageux vétéran n'était même pas au courant de cette histoire de zombies et qu'il avait simplement envie de zigouiller son voisinage, mais je pose la question : cela rend-il son accomplissement moins impressionnant ? J'ose croire que non !
Les plus audacieux d'entre eux parvinrent à investir le poste de police local afin d'en récupérer les armes, avant de se barricader derrière les murailles de Fort-Bloqué. Là, ils constituèrent des défenses qui n'auraient pas fait honte à Rick Grimes et fondèrent un état souverain et indépendant qu'il baptisèrent Super-Germaine-Land (leur chef voulait faire plaisir à sa femme). En fait, leurs fortifications étaient si élaborées et ils s'isolèrent si bien du monde extérieur qu'aux dernières nouvelles ils y sont toujours, et même la marine nationale n'est pas parvenue à les en déloger. Voilà la preuve, s'il fallait la faire, que les blagues les plus courtes ne sont pas nécessairement les meilleures.
La deuxième catégorie, ensuite, est celle dite des fuyards (environ 8 %), qui, comme leur nom l'indique, décidèrent que leur salut serait dans la fuite. Je rappellerais à ceux de cette catégorie qui me liraient que la devise de Guidel est supposément "Leal ha fidel berped" ("Loyal et fidèle toujours"), et non "barrez-vous en courant, plus vite, bon sang, plus vite". Qui plus est, on n'affronte pas un péril en lui tournant le dos, en particulier lorsque que ce péril est à la fois mort-vivant et national (et non, ce n'est pas au Conseil Constitutionnel que je fais allusion).
Il y eut pour l'essentiel deux types de fuyards. Les premiers, les plus nombreux, tentèrent de fuir en automobile. Idée particulièrement sotte et trahissant le peu de réflexion que ces gens consacrèrent à leur survie, puisqu'en prenant tous cette même décision en même temps, ils bloquèrent les routes permettant de quitter la ville. Plus intelligents qu'eux furent ceux du deuxième type qui prirent la fuite à bord de bateaux de pêche ou de plaisance, sans doute pour s'en aller fonder une société maritime post-apocalyptique comme dans Waterworld, mais sans Kevin Costner (donc beaucoup mieux que dans Waterworld). Certes, la plupart, en proie à la panique et incapables de manœuvrer des voiliers même -c'est le cas de le dire- pour sauver leur vie, s'échouèrent ou disparurent en mer, mais j'ai envie de dire que c'est l'intention qui compte.
La troisième catégorie est celle dite des pillards (environ 10 %). Catégorie inévitable s'il en est, aussi ne m'étendrais-je pas trop longuement dessus. Je ferais toutefois remarquer la stupidité de certains de ces pillards que j'ai observé voler plusieurs dizaines de bourriches d'huîtres ainsi que quatorze caisses de Côtes du Rhône 1991. Enfin, pour accompagner des huîtres, rien de tel qu'un bon petit Chablis ! Le fait que des morts sortent de leur tombe pour dévorer les vivants n'est aucun cas une excuse pour oublier son éducation ou son bon goût.
J'inclus dans cette catégorie ceux qui se contentèrent de causer des dégâts matériels sans but précis, pensant sans doute -et je ne leur donne pas tort- qu'une attaque de zombies n'est pas complète sans quelques bâtiments et véhicules en flammes pour égayer le paysage.
La quatrième catégorie, enfin, est celle dite des connards (environ 80 %), et regroupe l'ensemble de ceux qui n'ont rien compris au but du jeu et se sont contenté de courir dans tous les sens en hurlant durant tout la durée de l'étude plutôt que de faire quoi que ce soit de constructif. Loin de moi l'idée ou l'envie d'être inutilement méchant, mais quand une véritable invasion de zombies se produira, ils se feront tous bouffer et ce sera bien fait pour leurs culs. Peut-on encore s'étonner de l'état actuel de la recherche française, quand il se trouve parmi la population de tels ahuris se mettant en travers de la destinée manifeste de la Science par leur seule idiotie ?
En conclusion, mon étude a mis en évidence que la petite ville de Guidel n'a ni les infrastructures, ni la préparation, ni la mentalité nécessaire pour survivre au fléau mort-vivant. Naturellement, la communauté scientifique me fera remarquer qu'une étude seule n'est pas une preuve suffisante, et je suis on ne peut plus d'accord : rien de tel que la reproductibilité. Malheureusement, la cabale anti-intellectualiste susmentionnée a d'ors et déjà fait pression sur divers élus pour m'empêcher d'aider mon prochain en reproduisant mon expérience dans d'autres lieux, arguant vaguement que ce serait dangereux.
Je me défends de cette accusation inique et ridicule. Mon étude n'a tué personne. Je devrais dire : mon étude n'a tué personne proportionnellement à une véritable attaque de zombies -et proportionnellement à une guerre nucléaire, on pourrait même dire que mon étude a fait un nombre négatif de victimes, et a donc sauvé des vies. J'ajoute que les disparus ne comptent pas comme des morts, sinon on ne les aurait pas classés comme disparus, commencez pas à faire chier.
Pour terminer cette lettre, je vous invite, madame, monsieur, a réviser votre jugement à mon endroit à la lumière de ces faits évidents que j'ai évoqué, et à ne pas vous laisser dicter vos réactions par vos émotions. Si vous ne réalisez pas encore l'importance d'expérimentations de ce type, je n'aurais qu'une chose à dire : ce n'est pas parce que les mort-vivants sont des créatures imaginaires qu'ils n'existent pas. D'ailleurs, je mets au défi quiconque lira ceci de prouver l'inexistence des zombies.
Je pense notamment au brave Clotaire M. qui se servit de sa vieille mitrailleuse AAT-52, relique de la guerre d'Algérie, pour réaliser un carton époustouflant dans son quartier. "J'ai toujours rêvé de faire ça, m'a-t-il confié alors que nous nous trouvions tous les deux menottés sur un banc du commissariat. J'ai toujours été intimement convaincu que ma bibiche était aussi efficace contre mes voisins que contre les bougnoules !". Alors bien sûr, des mauvaises langues telles que le capitaine Petitjean argueront que ce courageux vétéran n'était même pas au courant de cette histoire de zombies et qu'il avait simplement envie de zigouiller son voisinage, mais je pose la question : cela rend-il son accomplissement moins impressionnant ? J'ose croire que non !
Les plus audacieux d'entre eux parvinrent à investir le poste de police local afin d'en récupérer les armes, avant de se barricader derrière les murailles de Fort-Bloqué. Là, ils constituèrent des défenses qui n'auraient pas fait honte à Rick Grimes et fondèrent un état souverain et indépendant qu'il baptisèrent Super-Germaine-Land (leur chef voulait faire plaisir à sa femme). En fait, leurs fortifications étaient si élaborées et ils s'isolèrent si bien du monde extérieur qu'aux dernières nouvelles ils y sont toujours, et même la marine nationale n'est pas parvenue à les en déloger. Voilà la preuve, s'il fallait la faire, que les blagues les plus courtes ne sont pas nécessairement les meilleures.
Il est vrai que les terres cultivables sont un peu limitées en taille, mais à part ça, c'est très bien situé. En plus, c'est orienté au nord. |
La deuxième catégorie, ensuite, est celle dite des fuyards (environ 8 %), qui, comme leur nom l'indique, décidèrent que leur salut serait dans la fuite. Je rappellerais à ceux de cette catégorie qui me liraient que la devise de Guidel est supposément "Leal ha fidel berped" ("Loyal et fidèle toujours"), et non "barrez-vous en courant, plus vite, bon sang, plus vite". Qui plus est, on n'affronte pas un péril en lui tournant le dos, en particulier lorsque que ce péril est à la fois mort-vivant et national (et non, ce n'est pas au Conseil Constitutionnel que je fais allusion).
Il y eut pour l'essentiel deux types de fuyards. Les premiers, les plus nombreux, tentèrent de fuir en automobile. Idée particulièrement sotte et trahissant le peu de réflexion que ces gens consacrèrent à leur survie, puisqu'en prenant tous cette même décision en même temps, ils bloquèrent les routes permettant de quitter la ville. Plus intelligents qu'eux furent ceux du deuxième type qui prirent la fuite à bord de bateaux de pêche ou de plaisance, sans doute pour s'en aller fonder une société maritime post-apocalyptique comme dans Waterworld, mais sans Kevin Costner (donc beaucoup mieux que dans Waterworld). Certes, la plupart, en proie à la panique et incapables de manœuvrer des voiliers même -c'est le cas de le dire- pour sauver leur vie, s'échouèrent ou disparurent en mer, mais j'ai envie de dire que c'est l'intention qui compte.
La troisième catégorie est celle dite des pillards (environ 10 %). Catégorie inévitable s'il en est, aussi ne m'étendrais-je pas trop longuement dessus. Je ferais toutefois remarquer la stupidité de certains de ces pillards que j'ai observé voler plusieurs dizaines de bourriches d'huîtres ainsi que quatorze caisses de Côtes du Rhône 1991. Enfin, pour accompagner des huîtres, rien de tel qu'un bon petit Chablis ! Le fait que des morts sortent de leur tombe pour dévorer les vivants n'est aucun cas une excuse pour oublier son éducation ou son bon goût.
J'inclus dans cette catégorie ceux qui se contentèrent de causer des dégâts matériels sans but précis, pensant sans doute -et je ne leur donne pas tort- qu'une attaque de zombies n'est pas complète sans quelques bâtiments et véhicules en flammes pour égayer le paysage.
De toutes façons, voyons les choses en face : les HLM sont fait pour être brûlés. |
La quatrième catégorie, enfin, est celle dite des connards (environ 80 %), et regroupe l'ensemble de ceux qui n'ont rien compris au but du jeu et se sont contenté de courir dans tous les sens en hurlant durant tout la durée de l'étude plutôt que de faire quoi que ce soit de constructif. Loin de moi l'idée ou l'envie d'être inutilement méchant, mais quand une véritable invasion de zombies se produira, ils se feront tous bouffer et ce sera bien fait pour leurs culs. Peut-on encore s'étonner de l'état actuel de la recherche française, quand il se trouve parmi la population de tels ahuris se mettant en travers de la destinée manifeste de la Science par leur seule idiotie ?
En conclusion, mon étude a mis en évidence que la petite ville de Guidel n'a ni les infrastructures, ni la préparation, ni la mentalité nécessaire pour survivre au fléau mort-vivant. Naturellement, la communauté scientifique me fera remarquer qu'une étude seule n'est pas une preuve suffisante, et je suis on ne peut plus d'accord : rien de tel que la reproductibilité. Malheureusement, la cabale anti-intellectualiste susmentionnée a d'ors et déjà fait pression sur divers élus pour m'empêcher d'aider mon prochain en reproduisant mon expérience dans d'autres lieux, arguant vaguement que ce serait dangereux.
Je me défends de cette accusation inique et ridicule. Mon étude n'a tué personne. Je devrais dire : mon étude n'a tué personne proportionnellement à une véritable attaque de zombies -et proportionnellement à une guerre nucléaire, on pourrait même dire que mon étude a fait un nombre négatif de victimes, et a donc sauvé des vies. J'ajoute que les disparus ne comptent pas comme des morts, sinon on ne les aurait pas classés comme disparus, commencez pas à faire chier.
Pour terminer cette lettre, je vous invite, madame, monsieur, a réviser votre jugement à mon endroit à la lumière de ces faits évidents que j'ai évoqué, et à ne pas vous laisser dicter vos réactions par vos émotions. Si vous ne réalisez pas encore l'importance d'expérimentations de ce type, je n'aurais qu'une chose à dire : ce n'est pas parce que les mort-vivants sont des créatures imaginaires qu'ils n'existent pas. D'ailleurs, je mets au défi quiconque lira ceci de prouver l'inexistence des zombies.
J'y ai vraiment cru pendant deux paragraphes. :p
RépondreSupprimer"Merde je savais même pas que c'était un chercheur! Il a fait quoi comme expérience pour s'attirer des ennuies? Probablement une expérience à décharge d'une croyance ou d'une secte quelconque qui a mal tourné."
Excellent article en tout cas. très drôle. =)
Si comme moi vous avez bien rit du début à la fin, je ne peux que vous conseiller de taper de vos petits doigts habiles "forum zombie" sur votre moteur de recherche préféré.
RépondreSupprimerVous découvrirez ainsi un vrai forum américain, ( notion d'English niveau 6eme souhaité) comptant la dernière fois que j'y ai mis les guêtres quelque chose comme 9000 membres tous américain, sauf un belge ça s'invente pas.
C'est pas de la blague, c'est pas un jeu, ils se préparent REELLEMENT à une invasion de zombie, c'est un vrai forum, pas un fake, ils ont des modérateurs, des spécialistes des armes, (pleins), des stocks de bouffe et de munitions et se méfient du gouvernement qu'ils imaginent être en train de mettre au point le virus zombie pour
quelque obscure raison mais qui doit surement rapporter du pognon à quelqu'un de pas bien intentionné.
Bref, des barges absolus, (avec des flingues).
Sinon, merci a mr maitre du monde de rendre l'internet un peu plus impertinent et drôle.