Un soir où je m'emmerdais ferme méditais sur la nature même de l'univers, m'est venue la réflexion suivante : "dis-moi, Sainte (oui, je m'appelle par mon petit nom, c'est parce que je me connais bien), ça fait un moment que tu nous bassines avec tes théories du complot, t'en as pas marre à la fin ?" Alors évidemment, je me suis répondu que oui, mais que je parle de quoi alors ? "Ben, bougre d'imbécile, parle donc un peu de jeux vidéos. T'étais pas sensé être un bon gros geek des familles ?" Oui alors, déjà, tu restes poli, hein, on a pas élevé les octets ensemble, ensuite "gros", c'est vachement subjectif. Enfin bon, tout ça pour dire, aujourd'hui, je vais parler d'un jeu vidéo. Qui s'appelle Mount & Blade. Oui, comme le titre de l'article, fascinante coïncidence, n'est-il pas ?
Un Yankee à la cour du Roi Arthur
Pour résumer le principe, Mount & Blade est un jeu sandbox (bac à sable pour nos amis anglophobes*) qui mêle action façon beat'em-all, RPG et même gestion. Originellement, ce jeu avait été créé sous forme de shareware par deux personnes, mari et femme, l'argent récolté par l'achat de la version complète servant à financer la suite du développement. Aujourd'hui, c'est un jeu tout aussi professionnel qu'un autre, vendu sur Steam, et qui a d'ailleurs généré une extension stand-alone du nom de Mount & Blade : Warband, qui ajoute entre autres une fonction multijoueurs. Mais moi j'm'en fous, j'suis très content avec ma version d'origine, en plus j'suis asocial.
Un Yankee à la cour du Roi Arthur
Pour résumer le principe, Mount & Blade est un jeu sandbox (bac à sable pour nos amis anglophobes*) qui mêle action façon beat'em-all, RPG et même gestion. Originellement, ce jeu avait été créé sous forme de shareware par deux personnes, mari et femme, l'argent récolté par l'achat de la version complète servant à financer la suite du développement. Aujourd'hui, c'est un jeu tout aussi professionnel qu'un autre, vendu sur Steam, et qui a d'ailleurs généré une extension stand-alone du nom de Mount & Blade : Warband, qui ajoute entre autres une fonction multijoueurs. Mais moi j'm'en fous, j'suis très content avec ma version d'origine, en plus j'suis asocial.
Putain, on dirait Guy Fawkes, mais en moche. |
Au lancement d'une nouvelle partie, le joueur est appelé à créer son propre avatar via un petit panneau rappelant celui d'Oblivion en plus modeste (quoique d'aucun dirait "en plus clair"). Il lui est posé quelques questions qui détermineront son profil de départ (noble appauvri, écuyer, marchand, etc.), son sexe, ainsi que les compétences qui seront (ou non) améliorées au sortir de la création de personnage. Il est parfaitement possible, cependant, de changer radicalement d'orientation en cours de jeu. A la fin de ce bref intermède, le joueur est propulsé dans la région de Calradia, pays médiéval et féodal où coexistent cinq royaumes fictifs quoiqu'inspirés de cultures réelles :
- Swadia, probablement la contrepartie culturelle de la France ou de l'Angleterre Médiévale- les Nords, inspirés des Vikings (noooon ?)
- Le Khanat Khergit, qu'on devine tirés des Mongols, mais aussi des Turcs ottomans.
- Rhodoks, dont les cités et troupes ressemblent à celles des états italiens médiévaux.
- Vaegir, enfin, dont la culture semble inspirée par la Russie pré-Moscovite.
Bien évidemment, ces factions se foutent régulièrement sur la gueule, parfois sans but apparent, dans une vaste soupe politique dont le joueur avisé saura tirer profit.
The World is Yours... I just hope you know what to do with it
Disons-le tout net : Mount & Blade n'a pas de scénario. Passé le maigrichon background qui nous est octroyé à la création de perso, celui-ci n'évoluera pas davantage et n'aura pas vraiment d'autre utilité (on parle bien du background, hein). Mount & Blade est un jeu ouvert dans le plus pur sens du terme. Pas d'objectif fixé, pas de but précis, c'est au joueur de décider ce qu'il va faire.
I'm a poor lonesome no-life... |
Petit regret, il n'est pas possible dans le jeu classique de devenir soi-même roi. On devra se contenter de la vassalisation, et des quelques fiefs que l'on nous aura fourni... ou que l'on aura conquis par soi-même.
Montjoie ! Saint-Denis, et toutes ces conneries
Alors, nous voilà au milieu de nulle part, sur notre canasson, armé de pied en cap (pour peu qu'on n'ai pas répondu n'importe quoi aux questions de départ), aidés de quelques recrues obtenus dans les villages ou les tavernes, prêt à dérouiller ce qui se présente. Et les occasions de guerroyer ne manqueront, heureusement, pas.
Nous, cette bande de cons, mais fraternelle. |
Le système de combat est à ce sujet relativement classique, mais très efficace. Clavier + souris comme dans un bon vieux TPS, clic gauche pour frapper, clic droit pour parer (le mieux étant pour se faire de disposer d'un bouclier... C'est que c'est très pénible d'intercepter les flèches avec un bâton.), roulez jeunesse. Le bourrin de base sera ravi de constater que les développeurs ont prévu tout un tas d'armes différentes afin de mieux supprimer son prochain : glaives, épées bâtardes, arcs, masses, arbalètes, cailloux, poignards, fourches, couteaux de lancer, bâton, lances, etc. A cheval ou a pied, au contact ou à distance, on a largement de quoi s'éclater.
Rien de tel qu'un bon p'tit siège pour bien commencer la journée |
You found the chink in my armor, sir
Bon, maintenant c'est la partie où j'énumère les défauts du jeu pour faire croire que je suis objectif.
Tout d'abord, une chose que l'on remarque très vite au fil des combats, l'IA
Toujours au sujet des combats, on constate rapidement la supériorité écrasante de la cavalerie sur toutes les autres troupes, déséquilibrant pas mal le jeu. Tout spécialement avec les archers à cheval. C'est bien simple, avec 25 cavaliers, j'ai pu écraser des armées de plus de 80 hommes à pied en moins de huit minutes.(ce qui fait quand même un mort toutes les six secondes) . J'ignore si l'on peut réellement qualifier cela de défaut, puisque c'est en réalité un fait historique que durant le Moyen-Âge, les troupes montées étaient capables d'infliger des dégâts ridiculement élevés aux rangs adverses presque sans risques pour elles-mêmes. Et puis, admettons-le, c'est très rigolo de voir des paysans courir dans tous les sens avant de se faire emplafonner par la lance d'un cavalier (Pour la petite histoire, ils l'avaient parfaitement mérité : ils avaient essayé de me vendre une salade pour 50 denars. Bouseux.) .
Dans le même ordre d'idées, on pourra également citer des chargements trop longs et les occasionnels bugs, crashs et leurs amis.
Mod, mod, motus
Avec deux sabres-laser, ça rigole tout de suite moins. |
C'est les malades ! Ils sont revenus les malades !
En résumé, Mount & Blade est un jeu qui surprend tout d'abord par l'étendue des possibilités qu'il offre, ainsi que par sa patte graphique sympathique (bien que d'habitude, je m'en cogne complètement, vu que mon PC est tout pourri). Du combat à la gestion de fiefs entiers, en passant par les sièges, les tournois, les missions d'escorte (oh non, pas les missions d'escorte...), il est difficile de s'ennuyer. Et pour peu qu'on s'y laisse prendre, on peut facilement y passer des semaines.
En plus, il est à, genre, cinq euros sur Steam en ce moment.
* Soit dit en passant, si t'es vraiment allergique à l'anglais, tu vas être servi : le jeu est intégralement dans ce noble langage.
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