Tiens, il y a peu je me suis fait cette réflexion : "Et si je postais plutôt des articles sur des jeux récents ? Après tout, j'ai une console next-gen et un ordinateur presque moderne. Et puis ça pourrait me permettre d'augmenter mon lectorat, et donc d'augmenter l'influence de mon message de domination et ainsi d'accélérer la venue du Gouvernement Mondial !"
Et juste après, j'me suis dit : "... Non". Et puis j'ai mangé des chips. Au bacon.
Bref, le jeu du jour se nomme Day of the Tentacle (en fait le nom complet est sensé être Maniac Mansion : Day of the Tentacle mais est-ce que j'ai seulement l'air d'en avoir quelque chose à foutre ? Hein ? Hein ?), sorti par Lucasarts en 1993, au temps où ce studio produisait des vrais jeux vidéos, et conçu par deux légendes du monde vidéoludique : Tim Schafer (Grim Fandango, Full Throttle, Psychonauts) et Dave Grossman (The Secret of Monkey Island, Total Annihilation, Tales of Monkey Island) avec le non moins légendaire moteur SCUMM.
Oh, accessoirement, c'est certainement l'un des meilleurs point'n'click de tous les temps. DE. TOUS. LES. TEMPS.
Woodstock at home
Le méchant. |
La fine équipe. |
Hum, attends une minute... Une machine à remonter le temps ? C'est pas ce truc qui, dans les œuvres de fiction, foire à chaque fois qu'on l'utilise et cause des problèmes parfois hilarants, souvent irréparables ? Ah ben si !
Et de fait, au lieu d'être envoyés la veille, voilà que Hoagie et Laverne se retrouvent respectivement deux cents ans dans le passé et le futur, tandis que Bernard réapparait exactement le même jour ! Tout ceci à cause de la pingrerie du docteur Edison qui avait préféré faire usage d'un diamant synthétique pour la pièce principale de sa machine.
Et tout cela se produit dans les quinze premières minutes d'un jeu qui dure pas loin de dix heures. Partant de là, affirmer que DoTT est jeu loufoque serait un putain d'euphémisme.
Pour sauver le monde, il faut parfois pousser Mémé dans l'escalier
Bref, le continuum espace-temps craint un max. Si Hoagie réapparait en pleine guerre d'indépendance américaine (et pourra au passage se permettre quelques libertés avec la déclaration d'Indépendance), Laverne est beaucoup moins veinarde et atterrit dans un futur où l'humanité est totalement sous la coupe des tentacules aux ordres de Pourpre. Et accessoirement, elle se retrouve coincée dans un arbre.
Avant donc de pouvoir contrecarrer les plans de la tentacule diabolique, Bernard et ses collocs vont devoir se sortir du pétrin dans lequel ils se sont fourrés. Fastoche !...
Impossible pour moi d'en dévoiler davantage sur l'histoire sans prendre le risque de gâcher ses plus belles et plus hilarantes surprises à ceux qui auraient eu la malchance de passer à côté (ou de n'être pas nés à la bonne époque ; dans ce cas, n'hésitez pas à écrire au Service des Réincarnations, sous-section Réclamations et Blasphèmes, réponse garantie sous vingt-six siècles).
Bla, bla, bla, bla... Bla.
Tiens, ben, plutôt que continuer à déblatérer, je vais choisir l'option de facilité et poster des captures d'écrans de quelques moments des plus mémorables. Comme ça, jeune lecteur, tu pourras plus facilement terminer la lecture de cet article et reprendre une activité utile. Pas la peine de me remercier, je m'en cogne.
Une tentacule bien roulée. |
Entre les deux yeux, toujours
Ouaip. Day of The Tentacle est un peu plus qu'un jeu : c'est un monument, une célébration de l'absurde. De l'absurde vraiment absurde, celui qui fait péter les fusibles. Avec des kumquats. Le pinacle de la période point'n'click de Lucasarts, sa place au sommet du genre ne lui étant disputée que par de très rares concurrents tels que Sam & Max : Hit the Road (qu'il faudra bien que je me décide à terminer un jour).
Un conseil cependant aux jeunes âmes tentant de s'immerger dans cet univers : pensez à bien laisser votre santé mentale à l'entrée. La direction ne pourra être en aucun cas tenue responsable d'éventuels dégâts irréversibles.
Bonjour Maître,
RépondreSupprimerUn "pointer et cliquer" c'est Woodruff par exemple ?
Sinon j'aime bien aussi les chips. Au pas bacon.
"Un "pointer et cliquer" c'est Woodruff par exemple ?"
RépondreSupprimerAaaaah, Woodruff... Un vrai de vrai "pointer-cliquer" vintage. "Runaway : The Dream of the Turtle" serait un exemple plus récent.
"Sinon j'aime bien aussi les chips. Au pas bacon."
L'Ironie Cosmique te pardonne de cette hérésie, mais tu me feras trois Lorem Ipsum et vingt pompes en pénitence.