1 juillet 2013

Pourquoi l'"Eglise" de Scientologie est pratiquement un syndicat du crime

Cette fois, j'avoue, comme titre, on fait difficilement plus accrocheur. J'avais pensé un moment à "L'"Église" de Scientologie contre Godzilla", mais ça me paraissait un peu too much. Qui plus est, j'ai eu des remords à mêler cette pauvre bête à sang froid à cette histoire de fous. Comme s'il n'avait pas déjà assez souffert !

La Scientologie est aux sectes ce que la Corée du Nord est aux dictatures : un mètre-étalon, voire une caricature vivante. Tous deux atteignent un tel niveau de folie furieuse -et souvent meurtrière- qu'on hésite entre se retenir de vomir de dégoût et éclater d'un rire gras.

Attention : cet article est super-long par rapport à mes articles ordinaires. Mais il y a des blagues rigolotes dedans pour compenser.

Ainsi que de jolies images.

1. La drogue, c'est MAL, m'voyez ?

L. Ron Hubbard was such a bad writer, even his wife was a Mary-Sue.
A l'usage des ignares et des créationnistes qui me lisent -par millions, si ça se trouve-, voici un bref résumé à ma sauce de la fabuleuse histoire de la scientologie.

L'anti-héros de notre conte, se nomme Lafayette Ron Hubbard, ou L. Ron Hubbard pour les intimes. Selon que tu sois un grand crédule avide d'histoires fantastiques ou que tu te sentes d'humeur plutôt sceptique, sa légende se raconte de deux façons :

Version "scientologue/crédule" : L. Ron Hubbard était sans aucun doute possible l'homme le plus mieux de toute l'humanité. 

Alors même qu'il n'était qu'un enfant, il fit preuve d'une spiritualité si grande que la tribu des Blackfoot fit de lui un frère de sang. Durant son adolescence, il voyagea en Asie où ils rencontra toutes sortes de personnes qui furent elles aussi épatées par sa spiritualité vraiment top-moumoute.

De retour aux États-Unis d'Amérique, Lafayette entra à la Columbian University (aujourd'hui appelée George Washington University). Lecteur, tu t'en doutes, un individu aussi exceptionnel que lui fut bien évidemment le premier de sa classe de physique nucléaire, et obtint même son diplôme avant ses camarades.

Étant également un patriote qui aimait son pays presque autant que son égo, il s'enrôla dans l'US Navy alors qu'éclata la Seconde Guerre Mondiale, afin de protéger le Monde Libre de ces sales niaks, boches et autres ritalos. Naturellement, il se montra un soldat extraordinaire et récolta à lui tout seul vingt-et-une médailles (soit plus que l'amiral Nimitz !). Si, si, puisque je te le dis ! D'ailleurs, il a bien failli prendre Tokyo et capturer l'Empereur Hiro-Hito à lui tout seul, mais il s'est heureusement rendu compte que ce serait vraiment pas sympa pour tous les autres soldats américains qui méritaient eux aussi leur moment de gloire. Qui plus est, le soldat Hubbard souffrit de terribles blessures de guerres : les médecins lui annoncèrent même qu'il ne pourrait plus marcher ni voir. Cela n'inquiéta pas L. Ron, qui parvint à surmonter son horrible condition grâce au pouvoir de l'esprit sur le corps et à sa spiritualité en béton armé.

En conclusion, Lafayette Ron Hubbard, c'était vraiment l'homme le plus mieux de toute l'humanité.

Hubbard, méditant sur la Vie, l'Univers et le Reste

Version "pas né de la dernière pluie" : L. Ron Hubbard était sans aucun doute possible un con.

A l'époque où il était supposément frère de sang de la tribu Blackfoot, la réserve la plus proche de l'endroit où il vivait était à plus 150 kilomètres. Qui plus est, les Blackfoot ont nié publiquement avoir jamais considéré Hubbard comme un frère de sang, d'autant que c'est un rituel qui ne fait pas partie de leur culture. Du tout. Quand à sa spiritualité et ses voyages en Asie, ils peuvent être résumés par cette pensée d'une profondeur époustouflante écrite par le jeune Lafayette dans son journal au sujet de la Chine : "Ils sentent comme tous les bains qu'ils n'ont pas pris. Le problème de la Chine c'est qu'il s'y trouve trop de chinetoques.".

Il est vrai que Ronnie est entré à la prestigieuse Columbian University et qu'il y suivit des cours de physique nucléaire, mais il n'étudia qu'un semestre qu'il ne valida pas. Cela ne l'empêcha pas dans les années de 60 de commettre un livre nommé All About Radiation ("Tout sur les radiations", je devrais pas avoir à le préciser, quand même !), qui fit bien rire tous les experts pour sa nullité totale (Le Fayot Ron Hubbard prétendait notamment qu'on pouvait se débarrasser des radiations simplement en lavant une zone irradiée avec de l'eau). Le seul diplôme qu'il obtint lui fut délivré par la Sequoia University, une université non-accréditée.

Il est également vrai que Hubbard a servi dans la marine pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il s'y montra en revanche un soldat ridiculement mauvais, méprisé par ses supérieurs parce qu'il manquait "des qualités essentielles de jugement, de commandement et de coopération". Son officier de commandement demanda à ce qu'il soit muté sur un plus gros navire, afin qu'il y soit "proprement supervisé". Ah oui, car vois-tu, le soldat Hubbard ne réalisa qu'un exploit durant son service : manquer de déclencher une guerre avec le Mexique en conduisant des exercices de tir non-autorisés dans ses eaux territoriales. Quant à ses blessures de guerre, en voici une petite liste (qui ressemble d'ailleurs plutôt à une liste de symptômes à la con et invérifiables qu'on invente pour ne pas devoir bosser) : maux de tête, dépression, problèmes de pied, vision faible, arthrite, traumatisme psychologique (probablement en conséquence de tous ces combats auxquels il n'a pas participé). Il se plaignit d'ailleurs encore de ces symptômes après la fin de son service, alors qu'il était sensé avoir récupéré grâce à la force de son mental.

En plus de tout ça, Hubbard appréciait un peu trop la drogue.

En conclusion, Lafayette "Benny Hill" Hubbard, c'était vraiment un con.

Hubbard, entre deux rails de coke.

En dehors de ces détails autobiographiques somme toute ordinaires, Hubbard était également un auteur de SF particulièrement médiocre, dont le magnum opus reste certainement Battlefield Earth, roman insupportablement long en plus d'être bien chiant, qui fit en outre l'objet d'une adaptation cinématographique (par la grâce du scientologue John Travolta) tout aussi nulle, mais beaucoup plus courte. C'est déjà ça.

Un beau jour, en ayant marre d'être toujours aussi pauvre, L. Ron Hubbard eut une idée qui allait faire basculer sa vie et l'amener à devenir prince de Bel-Air. En effet, Hubbard dit un beau jour : "écrire pour un penny par mot est ridicule. Si un homme veut devenir riche, la meilleure façon est de lancer sa propre religion".

Aussitôt dit, aussitôt fait ! En l'an de grâce 1950, que l'on nommera sûrement un jour l'an 1 après Hubbard, l'auteur publia La Dianétique, formidable ouvrage scientifique pionner (comme tu t'en doutes), dans lequel il déclara que l'origine de tous les problèmes et "comportements aberrants" qui pouvaient affecter un humain provenaient des "engrammes", des expériences d'anciennes vies dont seul l'inconscient se souvient. Mais ne panique pas, jeune lecteur ! Tu ne le savais sans doute pas, mais les maladies mentales n'existent pas : ce sont uniquement des engrammes, malheureusement les machiavéliques psychiatres complotent pour que ça ne se sache pas. Heureusement, il est possible de se débarrasser de ces engrammes grâce à une séance de traitement appelée "audition". Le jeune audité devient ensuite un "Clair" de niveau 1. Pour escalader les niveaux suivants, le Clair doit ensuite gagner plein d'XP filer plein de pognon. Sauf s'il est célèbre, auquel cas il pourra devenir un OT8 dès qu'il le demande ! Et ainsi naquit la scientologie, bientôt rebaptisée Église de Scientologie, à la fois pour faire classe, mais aussi pour pouvoir jouir d'une exemption d'impôts.


Mais d'où donc peuvent bien venir ces engrammes, au fait ? Eh bien, Hubbard expliqua qu'en fait, il s'agit à l'origine de "thétans", en réalité des âmes vagabondes qui infectent les gens et les poussent à avoir des problèmes mentaux, à prendre de la drogue ou à voter Mégret. En effet, il y a 75 millions d'années, le tyran intergalactique connu sous le nom de Xenu décida de mettre un terme à la surpopulation qui menaçait son empire. Aidé par ses alliés, les redoutables psychiatres, il captura des milliards d'innocents qu'il paralysa avec des injections d'alcool et d'antigel. Les captifs furent envoyés, via des vaisseaux spatiaux semblables à des  DC-8, sur notre bonne vieille Terre (appelée Typiak Teegeeack). Là, ils furent placés autour des grands volcans de la planète par centaines de milliards. Xenu fit alors sauter les volcans avec des bombes-H.
The Goddamn Xenu

Mais ce n'est pas tout ! Le diabolique Xenu força ensuite les âmes à regarder des films spéciaux en 3D afin de leur laver l'esprit et leur inculquer d'horribles mensonges tels que l'existence de Jésus Christ, de Dieu et du Diable. En conséquence de quoi, si aujourd'hui les gens croient aux religions qui ne sont pas la scientologie, c'est parce que les pauvres sont aveuglés par les thétans. Ah mais moi, je l'ai toujours dit que les films en 3D c'était de la merde !

Tiens, j'ai oublié de le préciser, mais toujours d'après El Hubbard-o, apprendre cette histoire-pas-du-tout-inventée-après-cinq-rails-de-cocaïne avant d'être passé Operating Thetan III (ou OT3) peut te tuer par pneumonie ! Fais donc très attention en lisant les lignes que tu viens de lire, lecteur inconscient !

Bref, pour résumer, je dirais simplement que j'ai vu des pornos avec une histoire plus crédible. Et même mieux construite, des fois. Plus originaux, dans de rares cas. Faudrait que j'en regarde encore quelques uns pour être sûr.

2. La répression en s'amusant

MAJOT TARGET : To get P.C incarcerated in a mental institution or jail, or at least to hit her so hard that she drops her attacks.
Outre sa mythologie hilarante, la scientologie est tristement célèbre pour la persécution dont ses détracteurs font régulièrement l'objet, et les méthodes plus que radicales que ses adeptes sont enjoints d'adopter pour lutter contre les "personnes suppressives" (terme scientologue désignant en théorie les personnes anti-sociales mais curieusement toujours utilisé pour classifier ceux qui critiquent l'"Église").

L'une des meilleures illustrations de cette persécution est la pratique du Fair Game (expression sans réel équivalent en français mais qui signifie grosso modo "proie idéale", que tous les coups sont permis et qu'on peut y aller franchement), définie par Hubbard, et qui consiste à s'en prendre de toutes les façons possibles aux détracteurs de l'"Église". Les méthodes employées peuvent aller du harcèlement moral aux campagnes de diffamation, en passant par le harcèlement juridique. Malgré les nombreux procès que cela à valu à la secte, la pratique du Fair Game n'a jamais été réellement annulée.

Une des plus célèbres victimes du Fair Game est Paulette Cooper, journaliste américaine qui eut le malheur d'écrire un livre (The Scandal of Scientology) où elle osait affirmer que la scientologie c'est pas très très bien. Les chefs scientologues, outrés par ses allégations, décidèrent de lui prouver qu'elle avait tort et que les scientologues étaient des gens bien. Ha ha, mais non, je déconne : après plusieurs procès perdus contre elle, ils lancèrent l'opération Freakout ("panique), dont l'objectif était d'envoyer Cooper en prison, à l'asile, voire carrément à la morgue.

Ca commença de façon plutôt sympathique... si on peut considérer le harcèlement moral comme sympathique : des scientologues prirent Cooper en filature, des lettres de menaces et d'insultes furent envoyées à sa famille, des agent de la secte se firent passer pour ses amis (l'un d'eux l'encouragea d'ailleurs au suicide alors que la pauvre Cooper était en plein désarroi suite à toutes ces charmantes pratiques, lui disant "ça ne serait pas génial pour la scientologie ?") ...

Mais Cooper refusait de céder, aussi la secte décida-t-elle de passer à la vitesse supérieure. Des membres de la scientologie portèrent plainte auprès de la police, affirmant que la journaliste leur avait envoyé des lettres de menace à la bombe. La police prit les empreintes digitales de Paulette Cooper, et celle-ci découvrit avec horreur que ses mêmes empreintes se trouvaient bel et bien sur les lettres de menace... En effet, des scientologues avaient pénétré son domicile par effraction pour voler des feuilles de papier manipulées par la journaliste. Il faudra deux longues années de bataille juridique pour que les charges soient abandonnées, lorsque deux agents de la scientologie seront pris sur le fait alors qu'ils cambriolaient un tribunal de Washington D.C.. Des documents saisis par le FBI révélèrent par la suite que la secte avait prévu d'aller encore plus loin si cette tentative devait échouer : ils projetaient également de se faire passer pour la journaliste et de menacer le président des USA Henry Ford, puis Henry Kissinger, voire même de purement et simplement l'assassiner.


Plus récemment, la secte a pris pour cible Matt Stone et Trey Parker, créateurs de la série animée South Park, pour leur épisode Piégé dans le placard, dans lequel la scientologie s'en prit plein la gueule (comme à peu près tous les sujets évoqués dans South Park, en fait).

3. L'Opération Snow White

"Calling [scientology] a cult is merciful. What they are is closer to a criminal organization."
Des histoires telles que celle de Paulette Cooper, la scientologie en a des tonnes. Mais même cela fait bien pâle figure en comparaison de ce qui est aujourd'hui connu sous le nom d'opération Snow White.

En 1974, L. Ron Hubbard commence à se dire qu'il en a marre que le gouvernement et les forces de l'ordre surveillent son innocente religion de si près sous prétexte que beaucoup de ses disciples sont morts. Enfin, quoi, c'était pas sa faute : d'abord il était occupé à se droguer quand c'est arrivé ! Surtout, Lafayette voulait savoir ce que la police et la justice savaient au sujet de ses opérations, et si possible faire disparaître les informations qui risquaient de compromettre son gagne-pain.

Lecteur, à ce niveau de l'article, tu te doutes bien qu'Hubbard n'avait pas dans l'idée de faire quelque chose de vaguement légal, voire même de vaguement sain d'esprit. Tu devines peut-être même déjà que son plan consista à infiltrer 5000 scientologues (dont j'aime à imaginer qu'ils scandaient "Lä, lä, Ron Hubbard ! Le bouc noir aux milles thétans !" tout du long) dans plus de 136 organisations, agences et ambassades sur tout le territoire des États-Unis, afin de purger les archives gouvernementales de tout ce qui aurait pu inculper la scientologie de quoi que ce soit. Eh bien, c'est ce qu'il s'est passé. Au final, le gouvernement américain se retrouva face à la plus vaste infiltration de tout son histoire. Même l'URSS passait pour un petit joueur en comparaison. La scientologie déroba des centaines de documents secrets, principalement à l'IRS (le fisc américain).


Ce n'est que trois ans plus tard que tout l'affaire fut finalement éventée quand un whistleblower, en la personne du scientologue Michael Meisner, détenu par ses gentils collègues, parvint à prendre la fuite et à contacter le FBI. Forte de ses renseignements, les forces de police saisirent près de 90 000 documents, outils de cambriolage et équipements de surveillance. Il s'ensuivit naturellement une blinde de poursuites judiciaires à l'issue desquelles onze personnes, les principaux membres du Guardian's Office, furent condamnées à la prison. Parmi celles-ci se trouvait la propre femme de Ron, Mary-Sue Hubbard.

La secte, naturellement, continue de nier toute l'histoire* et prétend que ses membres ne faisaient que se défendre de façon tout à fait légale, dans le seul but de faire apparaître au grand jour une terrible conspiration de la CIA et de l'US Army qui cherchaient à effectuer des "tests chimiques et biologiques" sur les pauvres martyrs que sont en réalité les scientologues (parce que, encore une fois, quitte à inventer un bobard, autant que ce soit un gros). Quant à ces histoires d'infiltration, d'espionnage et de chantage... heu... c'était quelqu'un d'autre, on vous jure !

Alternativement, d'autres membres affirment qu'en fait le Guardian's Office avait été infiltré, et que les personnes impliquées (sans préciser dans quoi au juste elles étaient impliquées) ont par la suite été "purgées" par l'"Église". Mieux vaut ne pas savoir ce que ça veut dire... Certains allèrent même jusqu'à affirmer que les participants à l'opération Snow White n'avaient rien fait de plus grave que de "voler du papier de photocopieuse". Ce qui n'est pas tout à fait faux, d'ailleurs. Bon, certes, il avait fallu entrer par effraction dans des bâtiments gouvernementaux pour atteindre lesdites photocopieuses et lesdits papiers contenaient des informations privées, voire classées secret défense, mais bon, on va pas se mettre à couper les thétans en quatre, non plus.

"Tou va me les pourger, Franky. Ils ont déshonoré l'Église."

4. Une lueur d'espoir ?

Scientologists should have a full on war with the Westboro Baptists. Whoever loses, we win.
En Allemagne, le Baden-Württemberg considère la pseudo-église comme une idéologie totalitaire. En outre, un sondage effectué en 2008 indique que 67 % des Allemands sont en faveur du bannissement de la secte. Plus récemment, en France, la scientologie s'est vue condamnée à 600 000 € d'amende et son dirigeant à 2 ans de prison avec sursis et 30 000 € d'amende pour "escroquerie en bande organisée". Le plus intéressant dans cette histoire, comme le fait remarquer le Monde :
C'est la première fois que la justice française écrit dans un arrêt que les activités scientologues sont en elles-mêmes une entreprise d'escroquerie. Jusqu'ici, seules des personnes physiques, responsables de la Scientologie, avaient été condamnées en France dans d'autres affaires.
On ne peut qu'espérer que ce ne sera qu'un premier pas. A tout le moins, cette condamnation permettra une jurisprudence plus favorable à d'éventuels futurs plaignants, ce qui est toujours bon à prendre.

Mieux encore, la Belgique a récemment jugé la Scientologie comme une organisation criminelle pour extorsion de fonds.

Il n'y a vraiment qu'aux États-Unis qu'aucune mesure n'est sérieusement envisagée pour combattre la secte, et c'est malheureusement dans ce pays qu'elle est -et de loin- la plus forte.


5. Pour en savoir plus


- Xenu.tv, l'un des principaux sites d'opposition à la scientologie
- La tristement longue liste de célébrités scientologues.
- Une biographie très complète (hélas, toute en anglais) du sieur Hubbard.
- L. Ron Hubbard : messiah or madman ?, livre de L. Ron Hubbard Junior et Bent Corydon, disponible gratuitement en ligne.
- Scientology and Me et The Secrets of Scientology, deux documentaires de la BBC
- La triste histoire de Lisa McPherson, victime de la scientologie.
- La scientologie est-elle très spirituelle ? Un article décapant de l'Odieux Connard.

A lire également : Grande enquête sur la $cientologie - une secte hors-la-loi, d'Arnaud Palisson, aux éditions Favre.

* Scientologymyths.info est un site lié directement à la scientologie, comme tu t'en seras certainement rendu compte en lisant une ou deux pages.

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